21 - Aux confins du Devès
Un pays volcanique
Après une très longue période de volcanisme effusif, le Devès a connu des éruptions explosives d’inégales intensités. Les plus violentes, liées généralement à la rencontre du magma ascendant et d’une faible quantité d’eau, ont découpé de larges cratères à la surface du plateau, les maars. Les matériaux projetés lors de ces explosions se sont répandus sur de vastes surfaces, s’accumulant à la périphérie des cratères en couches faiblement inclinées. Nombreux sont ceux qui se sont immédiatement remplis d’eau après la fin de l’éruption. Aujourd’hui, seul le maar du Bouchet est encore occupé par un lac d’une profondeur de 28 mètres. Les autres maars se sont comblés par accumulation de matériaux volcaniques ou par sédimentation lacustre. Près de Costaros, le maar du Péchay a fait l’objet de tentatives de drainage agricole ; il a été malgré tout remis en eau en raison de la mauvaise qualité des pacages, trop humides.
D’autres explosions, plus faibles, ont ouvert des cheminées plus réduites et constitué des cônes de scories, localement appelés gardes. La répartition de ces cônes volcaniques est inégale : nombreux et épars vers Cayres et Costaros, ils se rassemblent sur une ligne de fissuration importante du Devès à la Durande, et se raréfient sur le plateau de Saint-Jean-Lachalm. Sous l’effet de l’érosion, le cratère sommital de ces volcans a disparu et les formes de ces volcans se sont estompées. Par solifluxion, les éléments les plus fins des cônes ont glissé le long des pentes et se sont mêlés à ceux du plateau, donnant au sol une teinte rougeâtre assez uniforme.
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